samedi 30 avril 2011

Comment passer plus que trois hivers au Canada


La rumeur veut que les Français ne restent pas plus de trois hivers au Canada. Essayons de comprendre d’où vient cette rumeur.

L’hiver au Canada est long plutôt que difficile. Les tempêtes de neige ne sont pas quotidiennes. Il n’y a que quelques tempêtes qui s’enchaînent trop rapidement pour que les villes aient le temps de déblayer la neige et de l’évacuer par camions – c’est-à-dire 4 ou 5 jours. Notez que la neige reste omniprésente quand même, c’est juste que les trottoirs sont accessibles aux piétons et les chaussées aux voitures. Ce n’est d’ailleurs pas un moment agréable pour posséder une voiture : il m’est déjà arrivé de rentrer du travail sans pouvoir accéder au parking en extérieur et sans pouvoir me garer dans la rue. La première fois, je suis allée me réfugier au café Tim Hortons à côté, la deuxième fois, j’ai sorti ma pelle du coffre de la voiture et j’ai pelleté une place de parking dans la rue moi-même !

Anecdote mise à part, le Canada est bien équipé pour l’hiver : déblayage des rues, pneus d’hiver obligatoires pour les voitures, manteaux canadiens Canadian Goose, démarreur à distance pour les voitures. Toute la difficulté vient du fait que l’hiver s’installe largement de Novembre à Mars voir Avril. Les thermomètres n’indiquent pas toujours -20°C. Par contre, les températures ne remontent que très occasionnellement au dessus de 0°C. Heureusement, le retour du printemps a vite fait de vous faire oublier les petits tracas hivernaux !

Selon moi, ce n’est pas l’hiver qui serait la cause du départ des Français dans la rumeur. Peut-être juste une goutte d’eau qui fait déborder le vase ! La réelle difficulté est de rebâtir sa vie à partir de rien. Je vous réfère à un article des plus intéressants sur l’application de la pyramide de Maslow à l’expatriation : http://www.expatcareers.com/articles/personal_maslow_pyramid/

Lorsque vous déménagez au Canada, vous devez d’abord recréer votre sécurité de base : trouver un logement, une source de revenu, acheter des meubles…Cela peut prendre plusieurs mois pour retrouver son confort d’avant (ou années si vous habitiez chez vos parents!). La prochaine étape est de vous rebâtir un réseau. Il faut vous recréer un cercle d’amis et de contacts. Cela peut prendre plus de temps que prévu !
Après six mois ou un an, vous quittez le mode « touriste ». Votre environnement quotidien ne vous étonne plus et vous ne remarquez plus les détails autour de vous. Ca y est, votre ancien rêve du Canada n’est plus un objectif. C’est le temps de vous trouver d’autres raisons de rester au Canada et d’apprécier ce quotidien. Il faut vous trouver une nouvelle quête. C’est peut-être le moment de se replonger dans l’idée d’une carrière. Là encore, l’inconnu vous attend. Les différences culturelles, les équivalences de diplômes, les accréditations peuvent vous rendre la tâche difficile, et parfois au contraire, vous allez vous découvrir plus débrouillard que vous ne l’imaginiez !

L’arrivée au Canada n’est que le début d’une nouvelle quête de soi. S’il vous prend l’envie de retourner à votre ancienne vie, vous venez de vous rendre compte que vous étiez arrivés assez haut dans votre pyramide de Maslow dans votre pays d’origine pour rechercher une satisfaction autre. Trois ans, c’est peut-être le temps des bilans pour beaucoup de gens. Des sites comme www.pvtistes.net/ sont de formidables aides au début, mais aussi à moyen terme lorsque vous vous installez. Quand tout vous paraît difficile, repensez à votre rêve initial et pourquoi pas, pensez à la pyramide de Maslow. S’expatrier est toujours un projet ambitieux comme reconstruire une nouvelle pyramide. Si vous êtes plus terre à terre, pensez à l’arrivée du printemps, ça marche aussi !

vendredi 29 avril 2011

Prendre le nom de son mari? Pas au Québec !

Vouloir se marier avec un Québécois, cela oblige à se familiariser avec quelques particularités locales. Il faut déjà trouver un Québécois qui désire se marier, et ne pas juste demeurer « conjoints de fait ». C’est un statut officiel de concubins, acquis après seulement un an de vie commune sans interruption. De ce que j’observe, beaucoup de couples restent conjoints de fait toute leur vie sans jamais se marier et sont tout aussi heureux!
Détail intéressant : saviez-vous qu’en cas de rupture, la personne laissée peut conserver le logement loué, et même transférer le bail à son nom si elle n’était pas dessus? Plus de détail sur l’union de fait et les conditions : http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/union.htm

Cette étape passée, pour celles qui ont toujours pensé changer de nom après leur mariage, il va falloir vous y faire…au Québec, la femme ne peut pas prendre le nom de son mari, elle doit garder son nom de jeune fille. Correction faite, elle le peut, mais il s’agit de procéder à un changement de nom légal – comme si vous décidiez de prendre un autre nom demain, rien à voir avec le mariage. Il va donc falloir vous y faire si vous décidez de rester ici et de vous marier!

Pour plus de détails sur le mariage au Québec:
http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/maria.htm#noms

jeudi 28 avril 2011

Le mythe des chiens de traineaux


Non, les Canadiens ne sont pas fans des chiens de traineaux. Pour ceux avec lesquels j’ai eu l’occasion d’en discuter, c’est une activité qui plaît….aux Français! On trouve bien quelques balades du genre dans les environs de Montréal, mais ce sont majoritairement des activités pour enfants.
J’ai quand même trouvé une fois dans un restaurant une publicité pour une course de chiens de traineaux, pas trop loin de Montréal à une heure de voiture vers le Nord. Il s’agissait d’une course de villes, donc un parcours d’à peine une demi-heure et des petits attelages de quelques chiens. Cela fait un certain contraste avec les grands attelages qui partent dans le Grand Nord. Néanmoins, c’était amusant, bonne ambiance, quelques hot-dogs de sangliers à manger, et des chiens un peu partout. Une bonne sortie de weekend, surtout pour quelqu’un qui aime les chiens!

Mais….quelque chose clochait. Les chiens de traineaux. Mon cliché venait de partir en fumée. Aucun des chiens n’était un husky comme on les voit dans les reportages, films, etc. Vite remise de ma déception, on profite du spectacle. Le plus drôle à voir était que les chiens sont vraiment impatients de partir courir et ont l’air de s’amuser encore plus que nous à les regarder!

Prochaine Étape (pour moi en tout cas!) : il y a un endroit qu’il me faut explorer un jour près de la ville de Québec au Mont Sainte-Anne. Centre d’activités basées autour des chiens de traineaux, les chiens sont vraiment magnifiques et le tout laisse une impression très professionnelle! http://www.lessecretsnordiques.com/

Activité de Français peut-être, ça n’empêche pas que je veux vivre mon expérience de chiens de traineaux un jour!

Costco - les courses en version gigantesque

Une fois que vous êtes installés, il faut vous faire aux habitudes locales. Cela inclut obtenir une carte de membre de Costco et faire ainsi vos courses par emballages surdimensionnés. Costco est le nom d’une chaîne d’entrepôts. Vous y trouverez des articles très variés, généralement dans des dimensions ou packagings plus grands que la moyenne. Il faut bien remplir l’énorme congélateur que vous avez dans le sous-sol de votre maison!

La viande et le poisson congelés ont très bonne réputation. Plus pratique encore, les paquets de bonbons et friandises géants sont parfaits pour le bureau et l’Halloween! Le plus amusant de se balader chez Costco (oui je vous assure ça fait une très bonne balade les weekends pluvieux ou enneigés) est que vous trouverez de tout et n’importe quoi ici, généralement à bons prix : des télévisions, des coffres-forts géants, des livres, fromages, vins, bijoux sur des stands temporaires, des pneus de voiture, de l’essence et même… je l’ai lu dans un article, tout récemment aux États-Unis, des robes de mariés!

Acheter en gros quand on est en appartement, pourquoi pas? Yaourts, fruits, café, shampoings,…il suffit juste de surveiller ses achats. A environ 10$ par article et payable par débit (direct de votre compte bancaire) ou carte de crédit Costco seulement, la facture monte rapidement! Si vous avez un collègue ou une connaissance qui a une carte de membre de Costco et que vous n’y avez pas encore mis les pieds, profitez en pour visiter, ça vaut le coup d’œil!

Détail amusant : on y emballe ses achats, non pas dans des sacs, mais dans des cartons! Les grands sacs bleus Ikea font généralement bien l’affaire aussi.

Prochaine Étape : www.costco.ca

Se baigner cet été? Le lac Stuckley


Vous voulez vous baigner cet été? Pour une fois, j'ai trouvé la plage qui correspond parfaitement avec l'idée qu'on se fait du Canada habituellement. Je suis tombée complètement amoureuse de cet endroit. Il s'agit de la plage Stuckley située dans le parc national du Mont Orford à une heure et demie de Montréal par l'autoroute 10. Ca se fait très bien dans la journée, quoique camper serait le prochain pas!

Le lac est situé au coeur du Mont Orford, un des parcs gérés par la SEPAQ - Société des établissements de plein air du Québec. Il y a beaucoup de parcs plus proches de Montréal, Mont Saint-Bruno, îles de Boucherville, etc... mais aucun n'a de plage au milieu de la forêt comme le lac Stuckley. Comment passer une meilleure journée de juillet ou d'août où la température peut monter à plus de 30° qu'en se baignant dans un lac avec la forêt devant vous. Il y a même un ponton pour partir en kayak de l'autre coté de la plage et de nombreux chemins de randonnée de tous niveaux à partir du lac!

Prochaine Etape: http://www.sepaq.com/pq/mor/

mercredi 27 avril 2011

Quel pont choisir le matin à Montréal?


8h le matin, Montréal est pris d'assaut comme tous les jours de la semaine. Quand on habite sur la Rive-Sud et qu'on travaille dans Montréal ou dans l'Ouest de l'île, vous n'avez qu'un choix ou plutôt trois, il faut traverser un des ponts.

Aucun choix n'est bon.

Le pont Champlain: tout bon GPS vous le dira. C'est le chemin le plus rapide pour se déplacer vers l'Ouest de l'île, Laval ou Ville St-Laurent par exemple. Le hic, la congestion. Pour accéder au pont, une fois sur l'autoroute 15, sans compter les nombreuses possibilités de ralentissement comme les accidents, les curieux qui ralentissent pour regarder les accidents sur la voie d'en face, les travaux...un trajet plein d'incertitude qui peut durer de 45 minutes à près de 2 heures.

Le pont Jacques Cartier: ce pont arrive directement en centre-ville. Un GPS incluant le trafic le mentionnera toujours comme chemin le plus rapide. Mais il ne prend pas en compte les routes hors autoroutes, les feux rouges et autres facteurs de ralentissement!

Le tunnel Lafontaine: ralentissement assuré côté Rive-Sud, puis congestion majeure tout le long de la 40 Ouest pour se rendre de l'autre coté de Montréal. La voie de gauche roule généralement légèrement mieux. Mais là encore, on dépasse l'heure de trajet!

Lorsqu'on habite la Rive-Sud, il faut s'armer de patience le matin et le soir pour se rendre à Montréal. Une seule solution: écouter la radio, écouter des podcasts sur son ipod, des audiobooks, le tout en fixant le pare-choc de la voiture devant vous! Si, si,je vous assure que ça peut même être relaxant!

Chez Cora...moi j'déjeune!


Si vous ne connaissez pas encore Chez Cora, vous manquez quelquechose. Il s'agit d'un restaurant qui sert des petit-déjeuners et des lunchs tous les jours de 6h du matin à 15h ou 16h selon les endroits. Il y en a un peu partout à Montréal, en centre-ville, à Ville Saint-Laurent, à Boucherville et pleins d'autres!

Je n'ai jamais vu un menu dans lequel il est aussi difficile de choisir tellement tous les choix ont l'air délicieux. Le mot d'ordre est "fruits"! Vous pouvez déguster des crêpes sucrées et salées, des bagels, des omelettes, le tout avec une montagne de fruits à coté et un café à volonté. Les plats sont géniaux et l'ambiance est des plus agréables. On se croirait dans une cuisine de campagne.

Chez Cora est l'endroit parfait pour se retrouver entre amis (même le matin à 7h!), en famille ou en couple le weekend. Participez au mouvement "Moi j'déjeune!"

Next Step: http://www.chezcora.com/ou-dejeuner

Le Quartier Dix 30

Situé à Brossard, à la croisée de l’autoroute 10 et de l’autoroute 30, le quartier Dix 30 est un grand centre commercial à aire ouverte. Il est facilement accessible par le pont Champlain en voiture. Je l’ai longtemps appelé le 30 Dix avant d’y aller régulièrement… cela doit venir de restants de mauvaises habitudes de « verlan » français!
La construction du centre commercial est récente, et on y voit de nouvelles additions constamment. Il est agréable de pouvoir se balader en extérieur, ce qui contraste avec des centres commerciaux comme les Promenades Saint-Bruno. Par contre, méfiez-vous, les distances sont grandes et il y a beaucoup de surfaces de parking entre les espaces commerciaux! Pratique avec une voiture, c’est beaucoup plus contraignant à pieds.

Les boutiques sont nombreuses. Je recommande particulièrement un tour chez Safari. Il s’agit d’une animalerie dont le décor reproduit un bateau pirate – oui oui, incluant un bateau dans la boutique. Les chiots et chatons ont bonne mine, les poissons donnent envie d’acheter un aquarium, les araignées et lézards, eux sont…intéressants à regarder. Ne ratez pas les impressionnantes tortues géantes au premier étage du bateau. Elles ne sont pas à vendre!

Le centre commercial possède de nombreux restaurants, la plupart avec des terrasses pleines aux beaux jours de printemps et en été! Je citerai L’Auroch, le Niji, Casey’s, Les 3 Brasseurs, tous de très bons choix classés par prix descendants! Tout ce qu’il faut est là pour faire un très bon centre commercial : boutiques de vêtements, chaussures, cadeaux diverses, Dollarama, cinéma, etc…Le seul défaut est qu’en hiver, la voiture devient une nécessité, et la gestion du manteau, et de tout l’équipement d’hiver quotidien, difficile. Montréal, ce n’est quand même pas la Floride pour les centres commerciaux en extérieur! Il y a bien des places de parking en souterrain, mais pas toute une ville avec des galeries comme dans le centre-ville de Montréal.

Conseil pour l’été : Méfiez-vous du croisement pour l’accès à l’autoroute 10 avec le choix d’aller en direction de Montréal ou de Sherbrooke. Il est tellement tentant de se tromper volontairement de sortie et d’aller faire une balade en Estrie à Magog ou à Sherbrooke! Ou peut-être est-ce juste moi?

Next Step: http://www.quartierdix30.com/ou-nous-trouver/

Les Tim...qu'est-ce qu'on ferait sans?

Tim Hortons est un véritable emblême national. Il est impossible d’éviter ces cafés qu’on retrouve à tous les coins de rues. Ce commerce pratique les tarifs les moins «dispendieux» du marché. Un bagel aux sésames avec du beurre (non, non ce n’est pas mon petit-déjeuner quotidien!!) pour 2.85$ = 2 euros.

Si vous vous y rendez le matin aux heures de pointe, préparez-vous à patienter. Il y a beaucoup de monde, et encore plus le vendredi. C’est le jour ou les gens, dans un effort collectif pour engraisser leurs collègues de bureau, apportent au bureau des boîtes de Timbits, des petits donuts variés roulés en boule – friandises traîtres de par leur petite taille.

Lorsque je suis arrivée au Canada, je me demandais à quoi pouvait bien servir le « drive-in » ou service-au-volant pour les cafés Tim Hortons. Qui peut donc être assez fainéant pour ne pas sortir de sa voiture acheter un café? Maintenant, grande utilisatrice de ce service (et ayant bien fait rire mes collègues québécois la première fois que j’ai commandé), cela me paraît beaucoup plus évident! Oui, c’est ce qu’on appelle l’acclimatation. Premièrement, l’hiver, pas besoin de sortir de sa voiture, de remettre son manteau, ses gants, bonnets et co. Deuxièmement, pas besoin d’avoir beaucoup de places de parking pour les locaux du Tim, et il en faudrait beaucoup à certaines heures! Et techniquement, c’est comme faire un tout petit détour avant de prendre l’autoroute, pas un arrêt. Psychologiquement, c’est important quand on est en retard! Prendre un des ponts pour se rendre à Montréal en passant une heure ou plus dans le trafic, ça laisse tout le temps ensuite de profiter de son café. Et mieux vaut avoir un grand café filtre qu’un expresso pour le temps de trajet!

mardi 26 avril 2011

La Rive-Sud de Montréal

Voici ce qui a fait toute la différence depuis le jour de mon arrivée en résidence permanente. Contrairement à la rumeur très répandue à Montréal que tous les Français habitent sur le Plateau; j'ai emménagé dès le début sur la Rive-Sud de Montréal.

La Rive-Sud correspond à la banlieue sud de Montréal, parfois aussi nommée Montérégie. On y trouve des villes en très proche banlieue, comme Longueuil, Boucherville ou Brossard et d'autres villes plus éloignées comme Sainte-Julie, Beloeil ou encore La Prairie (oui on rêve tous d'avoir une petite maison à La Prairie...). La banlieue montréalaise est très résidentielle. On y trouve beaucoup de maisons - à prix raisonnables, particulièrement si l'on se base sur les standards français! Les centres-villes de ces villes sont généralement très similaires: une partie "ancienne" de la ville avec quelques restaurants et autres commerces (Vieux-Longueuil, Vieux-Chambly,...) et des chaines de magasins les plus courantes au Canada: Canadian Tire, Metro, IGA, Zellers,... On y reviendra. Mine de rien, cela a beau être répétitif, on n'est jamais dépaysé et ça rend le quotidien très pratique d'avoir tout autour de soi.

Pour plus de confort, il est très conseillé d'avoir ou de se procurer le plus rapidement possible une voiture. Exemple de vie: 1h15 de bus pour me rendre de chez moi au travail entre deux villes de Rive-Sud = précisément 12 minutes de voiture... Sans compter que pour les courses, les distances peuvent être grandes...surtout l'hiver, ou faire un kilomètre par -10 (sans l'effet "rafraichissant" du vent) est plus que pénible.

Autre avantage de la Rive-Sud, une nature plus présente qu'en ville. Que ce soit le parc national du Mont-St-Bruno ou même le parc régional de Longueuil, la nature est toujours proche en Rive Sud - et si vous avez suivi le conseil précédent de vous procurer une voiture, la nature est tout à fait accessible!

Ca y est.

Vous avez reçu la fameuse lettre d'acceptation, passé la visite médicale et récupéré votre passeport avec le visa. Vous pouvez enfin émigrer au Canada... Cela vous a pris un an ou deux pour préparer ce rêve. Vous avez probablement passé des vacances à Montréal, en Gaspésie ou encore dans les Rocheuses en Alberta. Mais, vous vous demandez surement... Que se passe-t-il ensuite quand le rêve n'est plus un rêve, mais devient une réalité, et lentement mais surement...un quotidien. Lorsque l'on n'est plus touriste, plus PVTiste, mais qu'on devient local, que devient donc notre vie de tous les jours? Je vais essayer de répondre à cette question au fil des posts en présentant ce qui fait mon quotidien à Montréal, plus particulièrement sur la Rive-Sud.

C'est sûr qu'il y a toujours un décalage entre le rêve et la réalité. Le quotidien se situe pile au milieu - entre la grande nature (pas à Montréal) et les grandes tours (pas en Rive-Sud!). En sachant ce qui m'attendait, aurais-je fait le même choix de déménager de Paris à Montréal? Oui et ce blog va vous montrer pourquoi!