jeudi 5 mai 2011

7 Conseils pour trouver un emploi à Montréal…et ailleurs!


La décision d’émigrer est entourée d’incertitudes, de possibilités et de peurs. Une inconnue majeure de l’équation concerne l’emploi. Entre les histoires catastrophiques et les histoires miraculeuses, quel va être votre sort? Il y a une question d’expérience, de diplômes, d’attitude, et de secteur industriel, mais aussi une grande partie liée à la chance. Pour mettre toutes les chances de votre côté (ma théorie est que la chance se manipule quand même un peu!), voici quelques conseils pour trouver un emploi à votre arrivée à Montréal.

1- Quelques jours avant votre arrivée, mettez votre CV en ligne sur les sites de recrutement principaux : monster.ca, jobboom.ca, workopolis.com . C’est le meilleur moyen de vous rendre visible auprès des agences de recrutement. Une fois sur le site, profitez-en pour lire les conseils de carrières locaux. Cela vous donnera une idée de la culture professionnelle au Canada : http://carriere.jobboom.com/.
Faites attention à toutes les offres bidon que vous allez recevoir en appliquant le principe de précaution : ne répondez pas à toute offre qui vous paraît étrange. Dans le doute, vérifiez à travers les forums s’il ne s’agirait pas d’une arnaque.

2- A votre arrivée, contactez les agences de recrutement. C’est le moyen de recrutement le plus courant par ici, surtout quand vous ne connaissez personne pour vous coopter en entreprise! Par exemple, Adecco, Robert Half, Quantum, Michael Page ou pour les gens plus spécialisés en comptabilité et finance, CFO2Grow. Vous pouvez les contacter directement. Sinon, un moyen efficace est de postuler à leurs offres en ligne. Lorsque les recruteurs de l’agence vous contacteront, vous pourrez alors discuter des autres offres disponibles. Malheureusement pour les PVTistes, certaines agences n’acceptent pas ces profils au permis de travail temporaire.

3- Activer votre réseau. Vous ne connaissez personne? Vous ne le savez pas encore, mais vous avez quand même un réseau à Montréal. Que ce soit la Chambre de Commerce française au Canada, les anciens de votre Ecole, les PVTistes, vous serez surpris de l’aide que vous pourriez recevoir. Ce n’est pas le moment d’être introverti, il faut prendre contact avec ces réseaux. Des sites de réseaux comme Linked In peuvent aussi être une source de contacts!

4- Si vous tardez à trouver un travail dans votre domaine, prenez un travail temporaire : call-centers, commerces, entrepôts, contrats temporaires en entreprise. Allez voir les agences de placement temporaire et regardez les possibilités. Qui sait, si vous allez faire de l’entrée de données en entreprise pendant quelques semaines, vous pourriez vous faire des contacts utiles ou découvrir d’autres possibilités d’emploi dans cette entreprise!

5- Visitez les sites Carrières des entreprises. Postulez et n’hésitez pas à contacter les agences de recrutement pour qu’elles vous aident à obtenir un entretien. Les recruteurs ont parfois des contacts dans les départements RH des entreprises – cela pourrait vous aider à passer le premier tri des CVs!

6- Au grand minimum, renseignez-vous sur les équivalences de diplôme. Si vous avez besoin d’une accréditation dans votre métier ou domaine, obtenez tous les détails sur ce qu’il vous faudrait accomplir pour l’obtenir. Lorsque vous serez en entretien, vous voulez au moins démontrer votre connaissance du système et votre volonté de vous intégrer rapidement.

7- Dernier petit conseil. Pratiquez votre anglais si vous ne le parlez pas couramment. C’est un avantage majeur de parler couramment anglais et français à Montréal et cela pourrait vous donner le coup de pouce final pour obtenir un travail!

mardi 3 mai 2011

Vivre avec un décalage horaire permanent


Quel décalage horaire? Vous me direz que, passé une semaine, le décalage horaire ou « jet lag » disparaît de soi-même et est très vite oublié. Ce n’est pas tout à fait vrai, les dernières études ont prouvé qu'un décalage horaire récurrent – plus de 6 heures au moins deux fois par semaine – réduit la capacité du cerveau à produire de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe et induit ainsi des troubles de la mémorisation… chez les hamsters ! Pour plus d’information sur l’étude, c’est ici : Article Radio-Canada.

Ce n’est toutefois pas à ce décalage horaire là que je pense. Lorsque vous vous levez le matin à Montréal, disons 7h du matin, il est déjà 13h en France. La matinée est déjà passée là-bas pour la plupart des gens que vous connaissez : amis, famille, etc…Vous partez alors au travail. A la pause déjeuner soit midi, il est déjà 18h et c’est la soirée en France. Lorsque vous quittez le travail vers 17h (oui, on est à Montréal 17h est un horaire très courant pour quitter le travail), c’est déjà la fin de soirée, soit 23h. Là où je veux en venir, c’est que dans une journée de travail courante, il est très difficile de communiquer avec l’autre côté de l’Atlantique à cause du décalage horaire ! Impossible d'appeler vos amis en France en sortant du travail pour partager votre nouvelle expérience de vie car tout le monde dort déjà. Il vous faudra globalement fournir un effort supplémentaire pour communiquer avec vos anciens contacts et cela peut s’avérer frustrant au quotidien.
Cela fonctionne d’ailleurs aussi avec le travail si vous avez le plaisir de côtoyer ces milieux internationaux où vos collègues sont répartis dans différentes zones horaires. Un des effets positifs est que pendant les temps « morts » où tous vos contacts professionnels ou personnels sont indisponibles, vous aurez plus de temps pour vous. C’est le moment d’effectuer votre travail sans interruption ou de vaquer aux occupations ménagères (ou encore d’éteindre le pc et de lire un livre).
Note au passage: les messages textes envoyés par téléphone du Canada vers la France à 3h du matin ont tendance à réveiller les gens et à les rendre de mauvaise humeur, sauf si c’est pour leur souhaiter bon anniversaire. Dans ce dernier cas, vous ne pouvez pas manquer d’être le premier message du jour!

Un autre effet de ce décalage horaire quotidien est de vous transformer en être divisé constamment entre deux zones horaires. Vous ne pourrez rien y faire, une partie de vos pensées sera toujours 6 heures en avance là où est votre ancienne vie (ou changer le chiffre selon vos pays d’expatriation vs celui d’origine). C’est peut-être une autre façon dont s’expriment les problèmes de mémorisation dans l’étude sur les hamsters…pour tout expatrié qui mène une double vie dans son pays d’origine et dans son pays d’accueil, il est difficile de se concentrer et de mémoriser quand son esprit et ses pensées sont constamment décalés dans le temps de plusieurs heures !

lundi 2 mai 2011

Bedondaine et Bedons Ronds... Une micro-brasserie qui vaut le détour de Montréal à Chambly!



Le Québec est un lieu idyllique pour tous ceux qui aiment les micro-brasseries. Je pourrais en mentionner beaucoup d'autres (et je le ferai), mais la micro-brasserie Bedondaine et Bedons Ronds est un coup de cœur sur la Rive-Sud! Elle est située à Chambly à deux pas du vieux centre-ville et du fort de Chambly. Vous y trouverez des bières brassées localement et qui varient au cours du temps. La photo est en hiver, mais la terrasse devant est très sympa lorsque le temps s'y prête. Il y a aussi un musée de la bière - une collection de bouteilles et d'items de bières qui vous entoure dans le pub!

Profitez d'une petite visite à Chambly (25km de Montréal) pour faire un tour là-bas!

Pour en savoir plus, http://www.bedondaine.com/ . Vous pouvez même consulter les bières en cours de maturation ou servies présentement: http://www.bedondaine.com/bieres.html

La France anglophone et le Québec francophone ou vice-versa!

Si vous habitez et travaillez avec des Québécois, il va falloir vous habituer aux commentaires sur votre français « de France » - commentaires sans méchanceté je précise. Il vous faut opérer un changement de mentalité – vous êtes maintenant la personne qui vient de l’étranger, la personne avec un accent. Vos expressions parisiennes, marseillaises ou autres deviennent une nouveauté amusante pour tout le monde et parfois incompréhensible ! Un petit conseil d’adaptation serait de ne pas utiliser le mode ironique français si courant au quotidien. Trop de sarcasme dans une même journée et vous aurez vite fait d’être qualifié d’arrogant ! Quoique…peut-être que ce conseil s’applique en France aussi finalement.

Bien que vous ayez l’impression que l’anglais soit omniprésent dans le parler québécois, vous allez rapidement comprendre que les québécois ont l’exacte même opinion du parler français. Vous pourriez rentrer dans un débat sans fin à ce sujet avec preuves à l’appui pour confirmer les deux opinions. Selon moi, la différence vient du fait que les mots anglais au Québec sont utilisés comme étant des mots anglais – comme si on « switchait » de langue en cours de phrase. Dans la langue française, on a francisé des mots d’origine anglaise : parking, email, etc.. que l’on utilise dans nos phrases courantes (et avec une intonation française pour la prononciation) comme étant des mots de notre langage français.

Le Québec peut paraître très défensif à propos de la langue française, mais c’est une attitude qu’il est facile de comprendre sur place. Pouvez-vous imaginer dans l’Hexagone que la population passe de parler de parking et d’email, à s’exprimer entièrement en anglais ? Aucune raison d’en faire des cauchemars la nuit. Par contre, le Québec est immergé dans un monde anglophone entre les Etats-Unis et les autres provinces canadiennes. Saviez-vous qu’à Montréal-Centre seulement 59.8% de la population déclare parler français comme langue principale dans leur foyer ? La statistique monte à 67.9% (source Wikipedia) si l’on considère le grand Montréal. Ca laisse tout de même entre 30% et 40% de la population montréalaise qui parle anglais ou une autre chez eux comme langue principale. Si l’on prend en compte le coût de maintenir une société bilingue, par exemple pour les entreprises qui doivent s’adapter à la petite province du Québec pour atteindre ce marché, cela demande bien un effort constant pour conserver cette petite enclave francophone unique sur le continent Nord-Américain !

samedi 30 avril 2011

Comment passer plus que trois hivers au Canada


La rumeur veut que les Français ne restent pas plus de trois hivers au Canada. Essayons de comprendre d’où vient cette rumeur.

L’hiver au Canada est long plutôt que difficile. Les tempêtes de neige ne sont pas quotidiennes. Il n’y a que quelques tempêtes qui s’enchaînent trop rapidement pour que les villes aient le temps de déblayer la neige et de l’évacuer par camions – c’est-à-dire 4 ou 5 jours. Notez que la neige reste omniprésente quand même, c’est juste que les trottoirs sont accessibles aux piétons et les chaussées aux voitures. Ce n’est d’ailleurs pas un moment agréable pour posséder une voiture : il m’est déjà arrivé de rentrer du travail sans pouvoir accéder au parking en extérieur et sans pouvoir me garer dans la rue. La première fois, je suis allée me réfugier au café Tim Hortons à côté, la deuxième fois, j’ai sorti ma pelle du coffre de la voiture et j’ai pelleté une place de parking dans la rue moi-même !

Anecdote mise à part, le Canada est bien équipé pour l’hiver : déblayage des rues, pneus d’hiver obligatoires pour les voitures, manteaux canadiens Canadian Goose, démarreur à distance pour les voitures. Toute la difficulté vient du fait que l’hiver s’installe largement de Novembre à Mars voir Avril. Les thermomètres n’indiquent pas toujours -20°C. Par contre, les températures ne remontent que très occasionnellement au dessus de 0°C. Heureusement, le retour du printemps a vite fait de vous faire oublier les petits tracas hivernaux !

Selon moi, ce n’est pas l’hiver qui serait la cause du départ des Français dans la rumeur. Peut-être juste une goutte d’eau qui fait déborder le vase ! La réelle difficulté est de rebâtir sa vie à partir de rien. Je vous réfère à un article des plus intéressants sur l’application de la pyramide de Maslow à l’expatriation : http://www.expatcareers.com/articles/personal_maslow_pyramid/

Lorsque vous déménagez au Canada, vous devez d’abord recréer votre sécurité de base : trouver un logement, une source de revenu, acheter des meubles…Cela peut prendre plusieurs mois pour retrouver son confort d’avant (ou années si vous habitiez chez vos parents!). La prochaine étape est de vous rebâtir un réseau. Il faut vous recréer un cercle d’amis et de contacts. Cela peut prendre plus de temps que prévu !
Après six mois ou un an, vous quittez le mode « touriste ». Votre environnement quotidien ne vous étonne plus et vous ne remarquez plus les détails autour de vous. Ca y est, votre ancien rêve du Canada n’est plus un objectif. C’est le temps de vous trouver d’autres raisons de rester au Canada et d’apprécier ce quotidien. Il faut vous trouver une nouvelle quête. C’est peut-être le moment de se replonger dans l’idée d’une carrière. Là encore, l’inconnu vous attend. Les différences culturelles, les équivalences de diplômes, les accréditations peuvent vous rendre la tâche difficile, et parfois au contraire, vous allez vous découvrir plus débrouillard que vous ne l’imaginiez !

L’arrivée au Canada n’est que le début d’une nouvelle quête de soi. S’il vous prend l’envie de retourner à votre ancienne vie, vous venez de vous rendre compte que vous étiez arrivés assez haut dans votre pyramide de Maslow dans votre pays d’origine pour rechercher une satisfaction autre. Trois ans, c’est peut-être le temps des bilans pour beaucoup de gens. Des sites comme www.pvtistes.net/ sont de formidables aides au début, mais aussi à moyen terme lorsque vous vous installez. Quand tout vous paraît difficile, repensez à votre rêve initial et pourquoi pas, pensez à la pyramide de Maslow. S’expatrier est toujours un projet ambitieux comme reconstruire une nouvelle pyramide. Si vous êtes plus terre à terre, pensez à l’arrivée du printemps, ça marche aussi !

vendredi 29 avril 2011

Prendre le nom de son mari? Pas au Québec !

Vouloir se marier avec un Québécois, cela oblige à se familiariser avec quelques particularités locales. Il faut déjà trouver un Québécois qui désire se marier, et ne pas juste demeurer « conjoints de fait ». C’est un statut officiel de concubins, acquis après seulement un an de vie commune sans interruption. De ce que j’observe, beaucoup de couples restent conjoints de fait toute leur vie sans jamais se marier et sont tout aussi heureux!
Détail intéressant : saviez-vous qu’en cas de rupture, la personne laissée peut conserver le logement loué, et même transférer le bail à son nom si elle n’était pas dessus? Plus de détail sur l’union de fait et les conditions : http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/union.htm

Cette étape passée, pour celles qui ont toujours pensé changer de nom après leur mariage, il va falloir vous y faire…au Québec, la femme ne peut pas prendre le nom de son mari, elle doit garder son nom de jeune fille. Correction faite, elle le peut, mais il s’agit de procéder à un changement de nom légal – comme si vous décidiez de prendre un autre nom demain, rien à voir avec le mariage. Il va donc falloir vous y faire si vous décidez de rester ici et de vous marier!

Pour plus de détails sur le mariage au Québec:
http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/maria.htm#noms

jeudi 28 avril 2011

Le mythe des chiens de traineaux


Non, les Canadiens ne sont pas fans des chiens de traineaux. Pour ceux avec lesquels j’ai eu l’occasion d’en discuter, c’est une activité qui plaît….aux Français! On trouve bien quelques balades du genre dans les environs de Montréal, mais ce sont majoritairement des activités pour enfants.
J’ai quand même trouvé une fois dans un restaurant une publicité pour une course de chiens de traineaux, pas trop loin de Montréal à une heure de voiture vers le Nord. Il s’agissait d’une course de villes, donc un parcours d’à peine une demi-heure et des petits attelages de quelques chiens. Cela fait un certain contraste avec les grands attelages qui partent dans le Grand Nord. Néanmoins, c’était amusant, bonne ambiance, quelques hot-dogs de sangliers à manger, et des chiens un peu partout. Une bonne sortie de weekend, surtout pour quelqu’un qui aime les chiens!

Mais….quelque chose clochait. Les chiens de traineaux. Mon cliché venait de partir en fumée. Aucun des chiens n’était un husky comme on les voit dans les reportages, films, etc. Vite remise de ma déception, on profite du spectacle. Le plus drôle à voir était que les chiens sont vraiment impatients de partir courir et ont l’air de s’amuser encore plus que nous à les regarder!

Prochaine Étape (pour moi en tout cas!) : il y a un endroit qu’il me faut explorer un jour près de la ville de Québec au Mont Sainte-Anne. Centre d’activités basées autour des chiens de traineaux, les chiens sont vraiment magnifiques et le tout laisse une impression très professionnelle! http://www.lessecretsnordiques.com/

Activité de Français peut-être, ça n’empêche pas que je veux vivre mon expérience de chiens de traineaux un jour!

Costco - les courses en version gigantesque

Une fois que vous êtes installés, il faut vous faire aux habitudes locales. Cela inclut obtenir une carte de membre de Costco et faire ainsi vos courses par emballages surdimensionnés. Costco est le nom d’une chaîne d’entrepôts. Vous y trouverez des articles très variés, généralement dans des dimensions ou packagings plus grands que la moyenne. Il faut bien remplir l’énorme congélateur que vous avez dans le sous-sol de votre maison!

La viande et le poisson congelés ont très bonne réputation. Plus pratique encore, les paquets de bonbons et friandises géants sont parfaits pour le bureau et l’Halloween! Le plus amusant de se balader chez Costco (oui je vous assure ça fait une très bonne balade les weekends pluvieux ou enneigés) est que vous trouverez de tout et n’importe quoi ici, généralement à bons prix : des télévisions, des coffres-forts géants, des livres, fromages, vins, bijoux sur des stands temporaires, des pneus de voiture, de l’essence et même… je l’ai lu dans un article, tout récemment aux États-Unis, des robes de mariés!

Acheter en gros quand on est en appartement, pourquoi pas? Yaourts, fruits, café, shampoings,…il suffit juste de surveiller ses achats. A environ 10$ par article et payable par débit (direct de votre compte bancaire) ou carte de crédit Costco seulement, la facture monte rapidement! Si vous avez un collègue ou une connaissance qui a une carte de membre de Costco et que vous n’y avez pas encore mis les pieds, profitez en pour visiter, ça vaut le coup d’œil!

Détail amusant : on y emballe ses achats, non pas dans des sacs, mais dans des cartons! Les grands sacs bleus Ikea font généralement bien l’affaire aussi.

Prochaine Étape : www.costco.ca

Se baigner cet été? Le lac Stuckley


Vous voulez vous baigner cet été? Pour une fois, j'ai trouvé la plage qui correspond parfaitement avec l'idée qu'on se fait du Canada habituellement. Je suis tombée complètement amoureuse de cet endroit. Il s'agit de la plage Stuckley située dans le parc national du Mont Orford à une heure et demie de Montréal par l'autoroute 10. Ca se fait très bien dans la journée, quoique camper serait le prochain pas!

Le lac est situé au coeur du Mont Orford, un des parcs gérés par la SEPAQ - Société des établissements de plein air du Québec. Il y a beaucoup de parcs plus proches de Montréal, Mont Saint-Bruno, îles de Boucherville, etc... mais aucun n'a de plage au milieu de la forêt comme le lac Stuckley. Comment passer une meilleure journée de juillet ou d'août où la température peut monter à plus de 30° qu'en se baignant dans un lac avec la forêt devant vous. Il y a même un ponton pour partir en kayak de l'autre coté de la plage et de nombreux chemins de randonnée de tous niveaux à partir du lac!

Prochaine Etape: http://www.sepaq.com/pq/mor/

mercredi 27 avril 2011

Quel pont choisir le matin à Montréal?


8h le matin, Montréal est pris d'assaut comme tous les jours de la semaine. Quand on habite sur la Rive-Sud et qu'on travaille dans Montréal ou dans l'Ouest de l'île, vous n'avez qu'un choix ou plutôt trois, il faut traverser un des ponts.

Aucun choix n'est bon.

Le pont Champlain: tout bon GPS vous le dira. C'est le chemin le plus rapide pour se déplacer vers l'Ouest de l'île, Laval ou Ville St-Laurent par exemple. Le hic, la congestion. Pour accéder au pont, une fois sur l'autoroute 15, sans compter les nombreuses possibilités de ralentissement comme les accidents, les curieux qui ralentissent pour regarder les accidents sur la voie d'en face, les travaux...un trajet plein d'incertitude qui peut durer de 45 minutes à près de 2 heures.

Le pont Jacques Cartier: ce pont arrive directement en centre-ville. Un GPS incluant le trafic le mentionnera toujours comme chemin le plus rapide. Mais il ne prend pas en compte les routes hors autoroutes, les feux rouges et autres facteurs de ralentissement!

Le tunnel Lafontaine: ralentissement assuré côté Rive-Sud, puis congestion majeure tout le long de la 40 Ouest pour se rendre de l'autre coté de Montréal. La voie de gauche roule généralement légèrement mieux. Mais là encore, on dépasse l'heure de trajet!

Lorsqu'on habite la Rive-Sud, il faut s'armer de patience le matin et le soir pour se rendre à Montréal. Une seule solution: écouter la radio, écouter des podcasts sur son ipod, des audiobooks, le tout en fixant le pare-choc de la voiture devant vous! Si, si,je vous assure que ça peut même être relaxant!

Chez Cora...moi j'déjeune!


Si vous ne connaissez pas encore Chez Cora, vous manquez quelquechose. Il s'agit d'un restaurant qui sert des petit-déjeuners et des lunchs tous les jours de 6h du matin à 15h ou 16h selon les endroits. Il y en a un peu partout à Montréal, en centre-ville, à Ville Saint-Laurent, à Boucherville et pleins d'autres!

Je n'ai jamais vu un menu dans lequel il est aussi difficile de choisir tellement tous les choix ont l'air délicieux. Le mot d'ordre est "fruits"! Vous pouvez déguster des crêpes sucrées et salées, des bagels, des omelettes, le tout avec une montagne de fruits à coté et un café à volonté. Les plats sont géniaux et l'ambiance est des plus agréables. On se croirait dans une cuisine de campagne.

Chez Cora est l'endroit parfait pour se retrouver entre amis (même le matin à 7h!), en famille ou en couple le weekend. Participez au mouvement "Moi j'déjeune!"

Next Step: http://www.chezcora.com/ou-dejeuner

Le Quartier Dix 30

Situé à Brossard, à la croisée de l’autoroute 10 et de l’autoroute 30, le quartier Dix 30 est un grand centre commercial à aire ouverte. Il est facilement accessible par le pont Champlain en voiture. Je l’ai longtemps appelé le 30 Dix avant d’y aller régulièrement… cela doit venir de restants de mauvaises habitudes de « verlan » français!
La construction du centre commercial est récente, et on y voit de nouvelles additions constamment. Il est agréable de pouvoir se balader en extérieur, ce qui contraste avec des centres commerciaux comme les Promenades Saint-Bruno. Par contre, méfiez-vous, les distances sont grandes et il y a beaucoup de surfaces de parking entre les espaces commerciaux! Pratique avec une voiture, c’est beaucoup plus contraignant à pieds.

Les boutiques sont nombreuses. Je recommande particulièrement un tour chez Safari. Il s’agit d’une animalerie dont le décor reproduit un bateau pirate – oui oui, incluant un bateau dans la boutique. Les chiots et chatons ont bonne mine, les poissons donnent envie d’acheter un aquarium, les araignées et lézards, eux sont…intéressants à regarder. Ne ratez pas les impressionnantes tortues géantes au premier étage du bateau. Elles ne sont pas à vendre!

Le centre commercial possède de nombreux restaurants, la plupart avec des terrasses pleines aux beaux jours de printemps et en été! Je citerai L’Auroch, le Niji, Casey’s, Les 3 Brasseurs, tous de très bons choix classés par prix descendants! Tout ce qu’il faut est là pour faire un très bon centre commercial : boutiques de vêtements, chaussures, cadeaux diverses, Dollarama, cinéma, etc…Le seul défaut est qu’en hiver, la voiture devient une nécessité, et la gestion du manteau, et de tout l’équipement d’hiver quotidien, difficile. Montréal, ce n’est quand même pas la Floride pour les centres commerciaux en extérieur! Il y a bien des places de parking en souterrain, mais pas toute une ville avec des galeries comme dans le centre-ville de Montréal.

Conseil pour l’été : Méfiez-vous du croisement pour l’accès à l’autoroute 10 avec le choix d’aller en direction de Montréal ou de Sherbrooke. Il est tellement tentant de se tromper volontairement de sortie et d’aller faire une balade en Estrie à Magog ou à Sherbrooke! Ou peut-être est-ce juste moi?

Next Step: http://www.quartierdix30.com/ou-nous-trouver/

Les Tim...qu'est-ce qu'on ferait sans?

Tim Hortons est un véritable emblême national. Il est impossible d’éviter ces cafés qu’on retrouve à tous les coins de rues. Ce commerce pratique les tarifs les moins «dispendieux» du marché. Un bagel aux sésames avec du beurre (non, non ce n’est pas mon petit-déjeuner quotidien!!) pour 2.85$ = 2 euros.

Si vous vous y rendez le matin aux heures de pointe, préparez-vous à patienter. Il y a beaucoup de monde, et encore plus le vendredi. C’est le jour ou les gens, dans un effort collectif pour engraisser leurs collègues de bureau, apportent au bureau des boîtes de Timbits, des petits donuts variés roulés en boule – friandises traîtres de par leur petite taille.

Lorsque je suis arrivée au Canada, je me demandais à quoi pouvait bien servir le « drive-in » ou service-au-volant pour les cafés Tim Hortons. Qui peut donc être assez fainéant pour ne pas sortir de sa voiture acheter un café? Maintenant, grande utilisatrice de ce service (et ayant bien fait rire mes collègues québécois la première fois que j’ai commandé), cela me paraît beaucoup plus évident! Oui, c’est ce qu’on appelle l’acclimatation. Premièrement, l’hiver, pas besoin de sortir de sa voiture, de remettre son manteau, ses gants, bonnets et co. Deuxièmement, pas besoin d’avoir beaucoup de places de parking pour les locaux du Tim, et il en faudrait beaucoup à certaines heures! Et techniquement, c’est comme faire un tout petit détour avant de prendre l’autoroute, pas un arrêt. Psychologiquement, c’est important quand on est en retard! Prendre un des ponts pour se rendre à Montréal en passant une heure ou plus dans le trafic, ça laisse tout le temps ensuite de profiter de son café. Et mieux vaut avoir un grand café filtre qu’un expresso pour le temps de trajet!

mardi 26 avril 2011

La Rive-Sud de Montréal

Voici ce qui a fait toute la différence depuis le jour de mon arrivée en résidence permanente. Contrairement à la rumeur très répandue à Montréal que tous les Français habitent sur le Plateau; j'ai emménagé dès le début sur la Rive-Sud de Montréal.

La Rive-Sud correspond à la banlieue sud de Montréal, parfois aussi nommée Montérégie. On y trouve des villes en très proche banlieue, comme Longueuil, Boucherville ou Brossard et d'autres villes plus éloignées comme Sainte-Julie, Beloeil ou encore La Prairie (oui on rêve tous d'avoir une petite maison à La Prairie...). La banlieue montréalaise est très résidentielle. On y trouve beaucoup de maisons - à prix raisonnables, particulièrement si l'on se base sur les standards français! Les centres-villes de ces villes sont généralement très similaires: une partie "ancienne" de la ville avec quelques restaurants et autres commerces (Vieux-Longueuil, Vieux-Chambly,...) et des chaines de magasins les plus courantes au Canada: Canadian Tire, Metro, IGA, Zellers,... On y reviendra. Mine de rien, cela a beau être répétitif, on n'est jamais dépaysé et ça rend le quotidien très pratique d'avoir tout autour de soi.

Pour plus de confort, il est très conseillé d'avoir ou de se procurer le plus rapidement possible une voiture. Exemple de vie: 1h15 de bus pour me rendre de chez moi au travail entre deux villes de Rive-Sud = précisément 12 minutes de voiture... Sans compter que pour les courses, les distances peuvent être grandes...surtout l'hiver, ou faire un kilomètre par -10 (sans l'effet "rafraichissant" du vent) est plus que pénible.

Autre avantage de la Rive-Sud, une nature plus présente qu'en ville. Que ce soit le parc national du Mont-St-Bruno ou même le parc régional de Longueuil, la nature est toujours proche en Rive Sud - et si vous avez suivi le conseil précédent de vous procurer une voiture, la nature est tout à fait accessible!

Ca y est.

Vous avez reçu la fameuse lettre d'acceptation, passé la visite médicale et récupéré votre passeport avec le visa. Vous pouvez enfin émigrer au Canada... Cela vous a pris un an ou deux pour préparer ce rêve. Vous avez probablement passé des vacances à Montréal, en Gaspésie ou encore dans les Rocheuses en Alberta. Mais, vous vous demandez surement... Que se passe-t-il ensuite quand le rêve n'est plus un rêve, mais devient une réalité, et lentement mais surement...un quotidien. Lorsque l'on n'est plus touriste, plus PVTiste, mais qu'on devient local, que devient donc notre vie de tous les jours? Je vais essayer de répondre à cette question au fil des posts en présentant ce qui fait mon quotidien à Montréal, plus particulièrement sur la Rive-Sud.

C'est sûr qu'il y a toujours un décalage entre le rêve et la réalité. Le quotidien se situe pile au milieu - entre la grande nature (pas à Montréal) et les grandes tours (pas en Rive-Sud!). En sachant ce qui m'attendait, aurais-je fait le même choix de déménager de Paris à Montréal? Oui et ce blog va vous montrer pourquoi!