mardi 2 octobre 2012

Stratégies d'intégration!

 
Les nouveaux arrivants à la recherche d’un emploi devraient-ils se fondre à la population canadienne ou plutôt miser sur la diversité de leurs connaissances? Quelle est la meilleure stratégie à adopter pour les nouveaux arrivants? Cet article de monster.ca décrit deux stratégies possibles.

Se fondre dans la masse en prouvant que l'on peut s'intégrer dans les entreprises sans faire de faux-pas est tout de même une priorité. Je rajouterais chercher à s'intégrer sans critiquer les canadiens et sans afficher de complexe de supériorité serait une bonne idée.

Par ailleurs, il est important d'utiliser vos différences comme force, et trouver le métier adapté. Cela demande un travail en amont de cibler des offres et des entreprises précises qui correspondent à vos forces. Cela veut-il dire qu'en tant que Français il faut cibler des entreprises françaises? Il y a certes un plus grand ratio de Français dans les filiales des groupes français que dans les autres entreprises. Cela implique donc une plus grande probabilité que votre CV soit lu par des personnes connaissant votre diplôme ou comprenant votre parcours d'expatrié!

Néanmoins, les filiales sont souvent des petites structures avec peu de possibilités d'évolution. Il ne faut donc pas oublier de garder un oeil sur les opportunités dans les grands groupes canadiens et leurs sièges sociaux. Il paraît peut-être plus difficile d'y rentrer, mais une fois à l'intérieur, vous aurez plus d'opportunités d'évolution transversale et verticale!



lundi 1 octobre 2012

Le Vieux-Montréal, j'y ai habité!

 
A leur arrivée sur Montréal, beaucoup de Français décident de s’installer sur le Plateau. Vous ne connaissez pas la ville ? Mais si, vous savez, les appartements avec les escaliers extérieurs où l’on se demande toujours comment les gens font pour ne pas glisser en rentrant chez eux l’hiver ! Lors de mon premier long séjour au Canada, en stage, j’avais toutefois décidé de m’installer dans un quartier très connu, mais pas pour ses habitations, le Vieux Montréal.

L’été, beaucoup de visiteurs américains viennent en pensant visiter un peu de France (anecdotiquement, il y a beaucoup de tournages de films dans le Vieux-Montréal, et notamment pour des scènes qui se passeraient à Paris), et toujours des hordes de touristes en général qui viennent manger sur les terrasses et visiter le Vieux Port ! L’été, beaucoup de gens viennent voir les feux d’artifice qui sont lancés à partir du parc d’attraction La Ronde, sur l’île Jean-Drapeau juste en face. C’est vraiment un quartier de Montréal très agréable à visiter.

Mais, qu’en est-il à habiter ?

C’était une très bonne expérience pour les six mois qu’elle a durée. L’appartement , bien que d’apparence ancienne de façade, était moderne à l’intérieur. Petit aussi, il s’agissait d’un studio avec le salon dans la chambre dans la cuisine sur une surface de 50 mètres carré. Petit pour le Canada, je voulais dire! 

En termes d’activité, il y a le centre-ville à distance accessible, et le métro pour s’y rendre plus facilement l’hiver ! Je conseille particulièrement Pointe-à-Callières dans le Vieux, un musée qui raconte l’histoire de Montréal par une présentation multimédia à l’endroit même de la fondation de Montréal. Vous pouvez même descendre au sous-sol voir les ruines de l’ancien bâtiment qui se trouvait là. Je témoigne j'y suis allée 6 fois en 6 mois, et avec chaque personne venue me visiter au Canada depuis!

En termes de restaurants, il y a tout ce qu’il faut. A essayer absolument, le Keg’s, un excellent steakhouse, ou dans un style moins traditionnel, le Méchant Bœuf ! 

Le seul vrai problème d’habiter le Vieux-Montréal est d’y faire les courses. Il n’y a aucun supermarché, le plus proche étant un supermarché IGA au niveau des tours Desjardins derrière la ville chinois qui est en bas du Vieux Montréal…20 minutes à pieds et en pente. En été, tout allait bien. En hiver par contre…une seule solution de facilité pour ceux qui n’avaient pas de voiture comme moi, faire des courses réduites chez « le dépanneur », les petites épiceries/tabagie de proximité où l’on trouve les produits basiques !

Cela dit, pour mes six premiers mois à Montréal, cela avait été une expérience fantastique, la preuve, je suis revenue en résidence permanente !

dimanche 30 septembre 2012

Nouvelle fonctionnalité de feedback sur les articles

Bonjour à tous,

En modifiant l'apparence du blog, j'ai ajouté une fonctionnalité de feedback rapide sur chaque article. Vous n'avez qu'à cocher! Amusant, intéressant, passionnant, aucun intérêt ou trop long! N'hésitez pas à cliquer ou à laisser vos commentaires!

vendredi 28 septembre 2012

Les déménagements du 1er juillet au Québec


Image courtesy of Ambro / FreeDigitalPhotos.net

Au Québec, il y a une date clé à retenir, le 1er juillet. Oui, c’est la fête du Canada, mais c’est surtout le jour du déménagement au Québec. En effet, la majorité des baux sont basés sur un modèle d’un an se terminant au 30 juin. Les appartements sont donc libérés autour de cette date là. Cependant, tant que vous ne connaissez pas la date du déménagement de votre prédécesseur, vous ne pouvez pas emménager. Mais, lui aussi attends de savoir quand il pourra occuper son prochain logement. Et ainsi de suite, cela fait que beaucoup de déménagement se passent en date du 1er juillet étant donné que techniquement à partir de ce jour, le bail est bien à votre nom !

Comme vous le devinez, les déménageurs ne sont jamais aussi occupés que le 1er juillet, et les prix passent d’une moyenne de 70$ de l’heure à 200$ de l’heure pendant les deux semaines entourant cette date! Loi de la demande oblige. Solution de rechange : louer un camion de déménagement, acheter un diable pour transporter les objets lourds, s’entourer de quelques amis (autant que possible s’il vous faut porter les électro-ménagers en bas des escaliers !) et prévoir un souper pour tout le monde une fois le gros du travail accompli. Note important : pas de bière pendant un déménagement sinon l’assurance ne vous rembourserait pas en cas d’accident ou dommages. De plus, c’est une bonne idée de prévenir son assureur de la date du déménagement pour être sûr de bien couvrir le transit ; et en profiter pour vérifier la valeur couverte lorsque les meubles sont hors du logement.

Même affaire pour ce qui est de la location de transport, les camions sont pris d’assaut. Compter 200$ pour une matinée ou une après-midi avec le camion + les assurances + les taxes. J’ai réussi à trouver un camion deux semaines avant le 1er pour le 1er, alors ça se fait. Déménager le 1er juillet est toute une expérience, mais il faut bien le vivre au moins une fois avant de se libérer du sort en achetant une maison ou un condo !

Pour ceux qui s’inquièteraient, il y a bien sûr des appartements à louer en dehors de cette date, simplement moins !  

mardi 25 septembre 2012

Le Québec est-il un Eldorado? Partie 1 – Le Travail

Venez au Québec, vous trouverez facilement du travail et vous aurez une meilleure qualité de vie au travail. Vrai ou faux?

C’est une réponse normande que j’ai envie d'apporter. Contrairement à une idée répandue, le Québec n’est pas désespérément à la recherche de Français pour combler des milliers de postes vacants sur le marché du travail. En émigrant au Canada, il ne faut pas s’attendre à ce que les employeurs vous courent après et vous accueillent les bras ouverts.

 De un, ces employeurs ne connaissent ni le système scolaire français, ni les diplômes français. Le concept des Grandes Écoles est tout à fait mystérieux à leurs yeux – expression faisant plus allusion à l’école primaire pour les canadiens qu’à un système d’ « élites ». Dans la même lignée, un critère recherché pour beaucoup d’emplois sont les accréditations des Ordres canadiens. Cela demande souvent un retour aux études long et onéreux pour les obtenir! Si vous avez de l’expérience professionnelle, ne vous attendez pas non plus à ce que votre entreprise française soit connue au Québec. Mettez-vous donc à la place des employeurs d’ici. Ils ont face à eux des nouveaux arrivants dont ils ne connaissent réellement ni les études, ni les employeurs précédents. S’ajoute parfois un problème de langue, car maitriser l’anglais est primordial dans beaucoup d’entreprises, vos collègues et supérieurs étant potentiellement anglophones!

Pour ajouter à la difficulté, ces candidats français ne connaissent pas le Canada et le marché canadien. Imaginez travailler en marketing par exemple pour une marque en France sans connaitre aucun des des clients potentiels et leur façon de travailler : Carrefour, Leclerc, Les Galaries Lafayette ou le Bon Marché…ne pas connaître le marché local, les clients, les fournisseurs et les concurrents peut tout à fait vous faire perdre le poste face à un candidat canadien. Cela souligne l’importance de la première expérience canadienne qui peut être ou ne pas être forcément dans votre domaine actuel précis. Ce premier travail, souvent en deçà de vos qualifications, permet de se familiariser avec une industrie, avec les us et coutumes locaux, et surtout de se faire un réseau. Il est important d’obtenir des références locales pour obtenir un emploi, d’autant plus que beaucoup de recrutements se font via les réseaux. A l’inverse, partir en mauvais termes d’une entreprise peut s’avérer dévastateur pour votre carrière. Le monde des affaires québécois est petit!

Cela étant dit, qu’en est-il une fois obtenu le poste convoité?

Après, tout dépend de vous, du poste et de la culture d’entreprise. Des postes dont les horaires sont de « 9 à 5 », il y en a. Mais, parmi les postes dits de « professionnels » ou de cadres, le 9 à 5 est déjà moins évident. Les deadlines, la pression, les voyages et les jeux de politique interne peuvent être tout aussi intenses que dans n’importe quelle autre entreprise du monde selon votre travail! Si vous cherchez à fuir votre métier actuel, reprendre la même carrière ici n’est pas la solution.

N’oubliez pas non plus que la norme canadienne est de deux semaines de vacances par année, soit 10 jours. Les vacances correspondent à un avantage à l’ancienneté au Canada. Vous obtenez une semaine de plus après 5 ans dans l’entreprise. Toutefois, il est tout à fait possible de négocier des vacances supplémentaires lors de la négociation salariale. Ne l’oubliez pas!

Le ton de cet article se veut volontairement pessimiste en contrepartie d’un excès d’optimisme que l’on rencontre souvent. Il y a des avantages en France qui sont non négligeables et des inconvénients au Canada qui le sont tout autant! Une seule conclusion, il n’y a pas d’Eldorado ici, même s’il est tout à fait possible de trouver un travail à force d’efforts, d’adaptation, de volonté, et parfois aussi, de coup de pouce de la chance! Les difficultés peuvent juste être plus nombreuses qu’on ne le pense avant de pouvoir prétendre faire partie des plus de 90 pour cent des Canadiens qui se disent satisfaits de leur vie!

dimanche 23 septembre 2012

Les Amis

Lorsque l’on quitte son pays, on sait ce que l’on quitte, mais on ne sait pas ce que l'on va trouver. C’est le principe d’une aventure avec toutes les nouvelles opportunités qui s’offrent à vous. Généralement, ce qui manque le plus, ce sont les amis et la famille. Certains d’entre vous penseront peut-être que c’est la nourriture, fromages et saucissons, et le bon vin à bas prix, mais on se rend compte rapidement que l’on retrouve d’autres produits fétiches dans chaque pays où l’on habite. Toutefois, qu’en est-il des amis ? Il y a trois catégories d’amis que vous pouvez vous faire : les locaux – canadiens ou autres qui ont grandi et habité au Canada ; les résidents permanents – émigrés de longue durée qui ont pour optique de s’installer et de rester dans le pays ; et ceux qui sont en visite longue durée, PVTistes ou stagiaires, majoritairement des Français ou autres personnes en visite loin de son pays. Cette dernière catégorie vient avec un risque quasi-certain de « retour au pays », et donc de déception à leur départ. Toutefois, ces amis sont habituellement ceux qui profitent le plus de la vie : motivés par les sorties et les voyages à travers le pays, c’est un bon moyen de découvrir le Canada rapidement ! Beaucoup des amis du début ne seront que temporaires : des connaissances éphémères qui permettent de passer la solitude des débuts et de l’installation dans une nouvelle ville. Des sorties et des rencontres, mais peu de véritables atomes crochus. Cependant, il arrive parfois que l’on rencontre de vrais amis. Des amis avec qui l’on parle de tout et de rien, mais avec qui le temps passe vite. Des amis avec qui l’on rie et qui vous connaissent vraiment. Des amis qui vous aident à passer des moments difficiles, sans même le savoir ! Quand ces amis là repartent dans leur pays, contrairement à ces amis du début, ils vous manquent. Ce ne sont pas des amis du Canada ou des amis français, ce sont juste de vrais amis. La leçon dans tout ça est simple. Beaucoup de Français arrivent au Canada et ne veulent pas côtoyer d’autres Français. En effet, tout le monde comprend que le but de partir dans un nouveau pays n’est pas de rester entre gens de son pays, mais de rencontrer des gens d’ici et découvrir de nouvelles cultures. Mais, si vous décidez de faire ça, vous allez manquer l’occasion de rencontrer ces rares, mais vrais amis, des gens qui vous comprennent et traversent les mêmes expériences que vous. Même si ces amis là repartent après une courte année, ça aura valu la peine d’apprendre à les connaître et de passer du temps avec eux !

jeudi 5 mai 2011

7 Conseils pour trouver un emploi à Montréal…et ailleurs!


La décision d’émigrer est entourée d’incertitudes, de possibilités et de peurs. Une inconnue majeure de l’équation concerne l’emploi. Entre les histoires catastrophiques et les histoires miraculeuses, quel va être votre sort? Il y a une question d’expérience, de diplômes, d’attitude, et de secteur industriel, mais aussi une grande partie liée à la chance. Pour mettre toutes les chances de votre côté (ma théorie est que la chance se manipule quand même un peu!), voici quelques conseils pour trouver un emploi à votre arrivée à Montréal.

1- Quelques jours avant votre arrivée, mettez votre CV en ligne sur les sites de recrutement principaux : monster.ca, jobboom.ca, workopolis.com . C’est le meilleur moyen de vous rendre visible auprès des agences de recrutement. Une fois sur le site, profitez-en pour lire les conseils de carrières locaux. Cela vous donnera une idée de la culture professionnelle au Canada : http://carriere.jobboom.com/.
Faites attention à toutes les offres bidon que vous allez recevoir en appliquant le principe de précaution : ne répondez pas à toute offre qui vous paraît étrange. Dans le doute, vérifiez à travers les forums s’il ne s’agirait pas d’une arnaque.

2- A votre arrivée, contactez les agences de recrutement. C’est le moyen de recrutement le plus courant par ici, surtout quand vous ne connaissez personne pour vous coopter en entreprise! Par exemple, Adecco, Robert Half, Quantum, Michael Page ou pour les gens plus spécialisés en comptabilité et finance, CFO2Grow. Vous pouvez les contacter directement. Sinon, un moyen efficace est de postuler à leurs offres en ligne. Lorsque les recruteurs de l’agence vous contacteront, vous pourrez alors discuter des autres offres disponibles. Malheureusement pour les PVTistes, certaines agences n’acceptent pas ces profils au permis de travail temporaire.

3- Activer votre réseau. Vous ne connaissez personne? Vous ne le savez pas encore, mais vous avez quand même un réseau à Montréal. Que ce soit la Chambre de Commerce française au Canada, les anciens de votre Ecole, les PVTistes, vous serez surpris de l’aide que vous pourriez recevoir. Ce n’est pas le moment d’être introverti, il faut prendre contact avec ces réseaux. Des sites de réseaux comme Linked In peuvent aussi être une source de contacts!

4- Si vous tardez à trouver un travail dans votre domaine, prenez un travail temporaire : call-centers, commerces, entrepôts, contrats temporaires en entreprise. Allez voir les agences de placement temporaire et regardez les possibilités. Qui sait, si vous allez faire de l’entrée de données en entreprise pendant quelques semaines, vous pourriez vous faire des contacts utiles ou découvrir d’autres possibilités d’emploi dans cette entreprise!

5- Visitez les sites Carrières des entreprises. Postulez et n’hésitez pas à contacter les agences de recrutement pour qu’elles vous aident à obtenir un entretien. Les recruteurs ont parfois des contacts dans les départements RH des entreprises – cela pourrait vous aider à passer le premier tri des CVs!

6- Au grand minimum, renseignez-vous sur les équivalences de diplôme. Si vous avez besoin d’une accréditation dans votre métier ou domaine, obtenez tous les détails sur ce qu’il vous faudrait accomplir pour l’obtenir. Lorsque vous serez en entretien, vous voulez au moins démontrer votre connaissance du système et votre volonté de vous intégrer rapidement.

7- Dernier petit conseil. Pratiquez votre anglais si vous ne le parlez pas couramment. C’est un avantage majeur de parler couramment anglais et français à Montréal et cela pourrait vous donner le coup de pouce final pour obtenir un travail!